A comme “Agence mobile”
Bien choisir son prestataire est primordial pour obtenir une application mobile conforme à vos attentes. Prendre à la légère cette étape serait une grave erreur.
Cette agence mobile va, en effet, vous suivre tout au long de votre projet. Vous passerez un grand nombre d’heures à ses côtés. Elle devra vous aider à évoluer et à faire grandir votre projet.
Afin de ne pas vous tromper, il existe des critères de choix que vous pouvez appliquer lors de votre recherche de prestataire.
Son statut juridique et sa solvabilité
L’entreprise est-elle pérenne ? Quelles sont les conditions en cas de litige ?
La zone géographique
Vérifiez s’il s’agit d’une agence à l’étranger ou en France.
Ses références et témoignages clients
Le bouche à oreille est un moyen très puissant d’en connaitre davantage sur votre futur prestataire. Récoltez des avis et des témoignages de ses clients.
Vous pouvez, par exemple, taper sur Google le nom de l’agence et piochez toutes les informations intéressantes qui ressortent dans les résultats.
Ses propres produits d’applications mobiles
S’ils existent, les propres produits de l’agence vous aideront à juger de son domaine d’expertise.
Son expérience dans le domaine mobile
- Depuis combien de temps le prestataire réalise-t-il des applications mobiles ?
- Avec quelles équipes ?
- Combien de développeurs ?
- Quelles qualifications
- Quelles certifications ?
Ses références
Elles vous permettront de juger de la pertinence du prestataire par rapport à votre projet. Est-il spécialisé dans le mobile, dans le développement de WebApp… ?
Téléchargez si possible les applications mobiles déjà réalisées, constatez par vous-même leur travail. Les applications sont-elles personnalisées ou sont-elles un copié/collé les unes des autres ?
Attention, faites bien la différence entre des applications vitrine, des applications de jeu ou des applications de gestion, de mise en relation ou destinées à un usage professionnel sur le terrain.
Les technologies utilisées
Pour des applications mobiles Apple et Android efficaces, prohibez les technologies hybrides et exigez des applications natives iOS (Apple) et Android.
Pour des applications web, vérifiez que les technologies employées sont récentes et largement utilisées.
Son organisation
- Aurez-vous un interlocuteur dédié ?
- Quelle est l’organisation mise en place par le prestataire pour vous aider et vous garantir une livraison au coût prévu et dans les délais ?
Le coût de votre application mobile
- Quel est le montant global du devis ?
- Est-il détaillé fonctionnalité par fonctionnalité ?
Ses délais
A quelle date votre application sera-t-elle disponible ?
La rapidité de fabrication de votre application dépendra du nombre de développeurs qui y travailleront simultanément.
Ses services après-vente
Un délai de garantie est-il inclus ? Quel contrat de maintenance le prestataire vous propose-t-il ?
L’agence mobile devrait vous proposer au minimum de la maintenance corrective pour corriger d’éventuelles anomalies et de la maintenance évolutive pour les futures modifications ou évolutions de votre application.
Listez tous ces critères dans un fichier Excel. Notez chaque agence et faites le total des points. L’agence avec le plus de points sera certainement celle qui correspondra le mieux à vos attentes.
Exemple :
Toutefois, faites confiance à votre instinct. Si vous le pouvez, rencontrez l’équipe, le chef de projet. Si le feeling n’est pas au rendez-vous, n’insistez pas.
B comme “Budget”
Le coût est toujours un élément sensible dans un projet d’application mobile.
Et lorsque nous parlons de coût, nous mentionnons le budget global du projet. Pas seulement le coût de développement de l’application mobile.
Prenez un outil tel que Microsoft Excel et commencez à lister tous les différents postes liés à votre projet d’application mobile.
Vos coûts de développement mobile
Grâce à votre cahier des charges, vous avez reçu de nombreux devis.
Vous avez alors en votre possession le tarif de développement pour votre application mobile, et si besoin pour un back-office, un espace de gestion où vous avez la possibilité de modifier les informations de votre application.
Attention il existe aussi des coûts pour accéder aux différentes plateformes mobiles. En effet, pour publier votre application, vous devez vous abonner à chaque plateforme pour un tarif de
- 99 € / an sur Apple Store
- 17 € sur Windows Store
- 25 € sur Google Play
Le web-marketing de votre application mobile
Faire développer votre application c’est une chose mais la faire connaitre en est une autre. Vous aurez alors des frais supplémentaires. A commencer par des frais pour votre stratégie marketing.
Pour se faire, vous aurez besoin de créer des visuels et des supports avant et pendant le lancement.
Par exemple :
- Les maquettes de votre application
- Des icônes
- Une charte graphique
- Les contenus
- Un site web ou une landing page
Prévoyez donc des abonnements aux différents outils et hébergements ou encore un coût par heure de travail.
Promotion de votre application
Promouvoir votre application sur vos différents réseaux peut également coûter à votre entreprise.
- Envoyer une newsletter à vos clients
- Créer des flyers, brochures, etc.
- Mettre en place des campagnes AdWords
- Publicité gratuite et payante sur vos réseaux sociaux
Tout comme le point précédent, il est essentiel de penser aux coûts d’abonnement aux différents outils, à l’impression des supports, au temps passé à la création, la configuration des outils, etc.
Maintenance et Hébergement de votre application
Votre agence mobile vous apporte le développement de votre application. Mais également la maintenance et l’hébergement de votre application.
Il est important de penser aux évolutions futures ou aux différents bugs qui pourraient survenir.
C’est pourquoi votre agence mobile vous fera signer un contrat de support. En règle générale, elle s’engage sur un montant de facturation maximal par mois. Ce plafond d’intervention en volume horaire vous assure de ne payer que ce qui est réellement fait.
Le montant peut varier sensiblement selon la complexité de l’application.
Recrutement
Selon l’ampleur de votre projet, il sera peut-être nécessaire d’embaucher des personnes supplémentaires sur des tâches régulières.
- Promotion de l’application et de vos contenus sur vos réseaux
- Management et animation de vos réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Twitter par exemple)
- Suivi des statistiques et les améliorations qui en découlent
- Support et suivi des avis sur les stores, réseaux sociaux et autres
- Formation de vos équipes à l’outil
C comme “Cahier des charges fonctionnel”
Un cahier des charges fonctionnel est un document où vous définissez précisément votre besoin. En d’autres termes, il explique à quoi va servir votre application mobile.
Pour répondre à ce besoin, votre application devra effectuer certaines actions, posséder certaines fonctionnalités et répondre à différentes contraintes. Même si ces dernières ne servent pas directement à la réalisation de l’application, vous êtes obligés de les prendre en compte.
Attention, le cahier des charges a un rôle bien précis. Il définit dans quel environnement un objet fonctionne et quelles actions il doit réaliser. Et il doit se contenter uniquement de décrire cet environnement.
Il est souvent compliqué de se tenir à ce rôle et de ne pas expliquer comment on doit réaliser telle fonctionnalité. Pourtant, il est essentiel de ne pas apporter de solutions de conception.
Nous conseillons souvent à nos clients de décrire pas à pas l’évolution de l’utilisateur à chaque vue/page dans l’application.
Ainsi, pour chaque fonctionnalité, vous pouvez ressortir les 4 éléments suivants : objectif, description de la fonctionnalité, contraintes / règles de gestion et niveau de priorité.
Au fur et à mesure vous construirez votre cahier des charges. Le but n’étant pas d’obtenir 150 pages mais de suivre une méthodologie afin de ne pas s’éparpiller.
Voici un exemple de fonctionnalités qui pourraient être utiles dans votre application :
- Espace back-office : vous devez modifier des informations dans votre application mobile ? C’est exactement ce pourquoi sert le back-office. C’est un espace de gestion qui vous permet de gérer par exemple les accès de vos utilisateurs, une base de données des réservations, des commandes, de vos clients, etc.
- Création de compte d’un utilisateur : l’utilisateur doit-il avoir accès à un compte privé ? Doit-il se connecter par e-mail/Mot de passe ? Via les réseaux sociaux ? Lesquels ?
- Fonctionnalités natives de votre téléphone : l’application doit-elle utiliser les outils intégrés au téléphone tels que l’appareil photo, le GPS, le système NFC, le Bluetooth, un scan de QR Code… ? Faut-il prévoir des notifications Push ?
- Achats “in-app” (dans l’application) : l’application doit-elle prévoir des achats “in-app” ? Doit-elle contenir des fonctionnalités e-commerce ? L’utilisateur doit-il commander des produits ?
- Système de réservation automatisé : devez-vous modifier, accepter, refuser des réservations automatiquement ? Faut-il les attribuer à des chauffeurs ?
- Messagerie instantanée : l’application doit-elle fournir un chat, une messagerie instantanée interne ?
- Envoi SMS automatique : Faut-il une vérification ou un envoi SMS quelconque ?
- Planification des tâches automatique : l’application doit-elle contenir un calendrier ? Un système de planification ?
- Envoi e-mail automatique : souhaitez-vous envoyer des e-mails automatique à l’inscription de votre utilisateur par exemple ?
- Traduction : l’application doit-elle être traduite en plusieurs langues ? Combien de langues ? Fournissez-vous les fichiers de traduction ?
- Mode hors-connexion internet : l’application doit-elle fonctionner en mode hors-ligne ?
- Accès à une API ou à un service web : faut-il créer une API ? C’est-à-dire : l’application doit-elle être mise à jour ou liée à un site web ou un service web externe ?
- …
Remplissez cette fiche récapitulative pour lister les fonctionnalités de votre application mobile. Elle servira notamment de support pour faire un point avec votre prestataire mobile.
Le cahier des charges peut être également agrémenté de maquettes Haute-Fidélité. Si vous n’avez pas les compétences en interne, votre agence peut vous intégrer cette prestation dans son devis.
Posez-vous également les questions suivantes :
- Quel est le nombre d’écrans nécessaires à votre application ?
- Le graphisme doit être de très haute qualité ou simplement acceptable ? Fournissez-vous les éléments graphiques ou votre prestataire doit-il s’en occuper ? Avez-vous une charte graphique spécifique à respecter ?
- Avez-vous besoin de rapport statistiques ? Sur l’utilisation de l’application par vos utilisateurs ? Des versions et systèmes d’exploitation OS utilisés ? Sur le nombre de pages vues ? Un retour des avis et des commentaires ? Souhaitez-vous procéder à des tests A/B ?
- Quel est le nombre de mises à jour prévues dans l’année ?
- La diffusion doit-elle être privée ou publique ?
Non seulement le cahier des charges est utile pour obtenir des devis des agences retenues lors de votre recherche de prestataire. Mais il permet également d’être une base solide pour les spécifications fonctionnelles et techniques, rédigées par votre prestataire.
D comme “Délai”
Avoir un planning rodé vous aidera dans l’organisation de votre projet mobile. Il est d’ailleurs très utile de le préciser dans le cahier des charges envoyé à votre prestataire.
En effet, si vous êtes contraint de respecter une date à cause d’un événement précis (un lancement de produit par exemple), précisez-le bien. D’autant plus que la réalité parfois peut vous rattraper et ne pas correspondre à votre planning imposé.
Avoir une vue d’ensemble vous permettra d’anticiper de nombreux événements.
- Date de rendu des offres des prestataires
- Date d’examen des devis et prise de décision
- Délai de formation de vos équipes
- Deadline pour les tests terrain de votre application en interne et en externe
- Date pour la livraison en production définitive
- Date de lancement officiel de votre application auprès de votre public
- Des réunions de revue de projet hebdomadaire ou mensuelle
- etc.
Ayez également bien en tête que les délais de publication sur les stores ne sont pas immédiats. En effet, Apple par exemple, s’accorde 2-3 jours pour réviser votre application et la valider avant publication définitive.
E comme “Expert”
Il est vrai que trouver l’agence mobile compétente et adaptée à votre projet est crucial. Mais votre application mobile a peu de chance de voir le jour si elle n’est pas prise en main par un chef de projet dédié et pérenne.
Attention, nous parlons bien de VOTRE chef de projet et pas celui de votre prestataire.
Peut-être avez-vous l’intention d’assurer cette tâche par vous-même ? C’est possible si vous disposez du temps nécessaire.
Votre prestataire a besoin d’un interlocuteur unique, disponible et impliqué. Les responsabilités du chef de projet mobile sont nombreuses et nécessitent une communication constante et durable. Il doit notamment :
- organiser et gérer le projet depuis le cahier des charges jusqu’à la finalisation et la publication (et plus encore pour se pencher sur les évolutions futures)
- coordonner le travail des différents intervenants
- créer les documentations nécessaires au développement de l’application, de formation à l’outil, etc.
- ajuster le planning en fonction de l’avancement des travaux
Son objectif principal est de terminer le projet en respectant les délais et le budget tout étant conforme au cahier des charges.
Pour assurer ces missions, le chef de projet doit être expérimenté ou formé à la gestion de projet.
Il est conseillé qu’il soit un expert métier du domaine de votre application mobile. Car c’est à lui que revient la responsabilité de la bonne compréhension de vos besoins par tous les intervenants du projet.
F comme “Financement”
Tout projet d’application mobile coûte un budget conséquent, comme nous avons pu le voir précédemment. Parfois, avant de constater les résultats et le retour sur investissement, il se passe un délai non-négligeable.
La monétisation de votre application peut donc être une solution envisageable pour obtenir une source de revenus complémentaires et la rentabiliser plus rapidement.
Modèle Freemium
Ce modèle Freemium est certainement un des moyens de monétisation les plus courants.
Il permet de proposer une version gratuite à votre utilisateur sur une durée limitée et/ou avec un accès limité à votre application. Une fois ce délai franchi ou un quota atteint, l’utilisateur devra payer une version payante.
Ce modèle est très prisé car il permet de mettre l’eau à la bouche de votre utilisateur. Il est utilisé par des applications telles que Deezer ou Spotify par exemple.
Achat in-app
En règle générale, ce moyen est utilisé par les éditeurs d’applications mobiles de jeux comme par exemple le célèbre jeu Candy Crush.
L’application est accessible gratuitement mais avec des bonus payants. Pour les jeux il s’agira de payer pour avancer plus rapidement. Pour des applications médias, l’accès à certains articles est par exemple payant.
Pour information, ce système n’existe pas sur Windows Store.
Publicité dans l’application mobile
Des régies publicitaires existent pour monétiser votre application mobile. En mesurant le CPC ou le CPM, elles vous permettent d’obtenir des revenus complémentaires très facilement.
Attention toutefois de ne pas en abuser et de ne pas “poper” dans tous les sens dans votre application.
Des solutions alternatives existent. Certaines applications médias vous donnent accès à un contenu Premium si vous regardez une vidéo publicitaire par exemple.
Des régies publicitaires telles que Ligatus ou Taboola se donnent le droit de refuser des annonceurs. Veillez donc à avoir un trafic conséquent avant de vous lancer dans ce moyen de monétisation.
Partenariat
Si votre positionnement est clair et précis, vous pouvez faire appel à des annonceurs et leur proposer un partenariat exclusif.
Il s’agira durant une période limitée de vendre à une seule marque l’ensemble de visibilité dans votre application mobile : bannière publicitaire, logo, etc.
Tout comme la solution précédente, cela est possible avec un minimum de trafic dans votre application.
Application mobile payante
Rendre votre application payante vous permettra également de monétiser votre application.
Attention cependant, ce n’est peut-être pas la solution la plus efficace pour votre projet. Faites bien attention à votre cible et à ses attentes.
Il est prouvé qu’une application payante est 2 fois moins téléchargée qu’une application gratuite sur Android.
Néanmoins, les utilisateurs Apple se sentent plus en confiance avec une application payante et sont plus enclins à payer. A vous d’être très convaincant ou de posséder un service unique pour pousser l’utilisateur à acheter l’application sans y avoir accès.
G comme “Gestion”
Votre application mobile est en fait la partie visible de l’iceberg. Réfléchissons ensemble…
Comment faites-vous pour modifier, ajouter ou supprimer une information de votre application ? Comment bloquez-vous un utilisateur ? etc.
Vous pouvez tout-à-fait demander à votre prestataire d’application mobile de modifier ces informations pour vous. Vous payerez alors du support à chaque modification et serez coincé le temps que celle-ci soit prise en compte et mise en place.
Ou vous prévoyez le développement d’un espace de gestion, appelé back-office, pour administrer toutes ces données gérées par l’application.
Ce back-office sera alors une application web, accessible d’un navigateur web. Il sera nécessaire de le prévoir dans votre budget et de le décrire dans votre cahier des charges.
H comme “Hybride”
L’application mobile hybride se situe entre l’application web et l’application mobile native.
Elle est en fait développée à partir de langages web tels que HTML5, JavaScript, CSS… Cependant, elle s’appuie également sur des technologies natives qui lui permettent d’utiliser des fonctionnalités du téléphone (GPS, appareil photo, etc.)
Comparée à une application mobile native, elle est moins chère, et plus rapide à développer. Bien que construite avec des technologies web, elle reste tout de même téléchargeable via les stores mobiles Apple, Android et Windows.
Les comportements attendus d’une véritable application sont donc au rendez-vous :
- mode hors-ligne
- icône dédiée sur le smartphone de l’utilisateur
- fonctionnalités natives : notifications, photo, GPS…
- stockage local des données
Ainsi c’est la solution la plus économique pour créer une application multi-plateforme. Vous n’avez qu’une version de code à gérer.
Néanmoins, attention, ce type d’application mobile est beaucoup moins performant qu’une application native.
Par exemple des contenus trop lourds peuvent avoir de forts impacts sur l’ergonomie de l’application. Le mode hors-ligne reste limité. Etc.
Les applications mobiles hybrides sont donc conseillées en cas d’application éphémère ou dans le cadre d’un MVP (Minimum Viable Product) par exemple.
I comme “Imprévus”
Les imprévus sont inévitables, ils surviendront tout au long de votre projet.
Il est donc essentiel de les anticiper, sinon vous serez coincé faute de temps ou d’argent.
Si, pour cause de retard quelconque, votre campagne marketing tombait à l’eau car votre application n’était pas disponible à temps, les retombées financières seraient catastrophiques.
Prévoyez donc différentes étapes dans votre projet, avec au besoin des livraisons intermédiaires qui permettront de ne pas attendre la fin pour tout tester.
Les dates retenues doivent prévoir des marges de manœuvre qui permettront de prendre en compte les demandes de changement qui surviendront.
De même pour vos finances. Sélectionnez votre prestataire et négociez les modalités de paiement et de garantie.
De plus, prévoyez une provision pour :
- le support et la maintenance de votre application
- les coûts d’hébergement et d’exploitation
- financer les travaux supplémentaires et les demandes de changement
J comme “Jet”
Cela parait évident, mais l’envergure du projet doit être adapté à vos ressources humaines et financières. Le piège d’un projet d’application mobile est vouloir le plus de choses le plus vite possible.
Lorsque vous réfléchissez aux fonctionnalités de votre application, qui plus est en groupe, les idées jaillissent de tous les côtés.
Et vous avez tendance à vouloir tout inclure, tout de suite. Si vous persistez dans cette direction, il sera compliqué de tenir les délais et le budget.
Dans la majorité des cas et surtout lorsque votre budget est serré, nous conseillons de commencer par un premier jet, par exemple avec un MVP (Minimum Viable Product).
Créez un MVP
L’application MVP n’est pas une “application minimale” ni une application complète avec toutes les fonctionnalités. Il s’agit d’une application mobile pour laquelle vous faites le choix d’enlever des fonctionnalités jugées comme non-indispensables.
Vous procédez alors à un lancement plus rapide et moins coûteux afin de recevoir des retours et d’améliorer votre application mobile en fonction.
L’application MVP doit avoir une fonctionnalité principale, qui répond en grande partie au problème de l’utilisateur mais pas parfaitement afin d’en apprendre davantage sur le marché.
Elle va permettre de confirmer ou d’infirmer vos hypothèses de développement pour vos prochaines versions, et vous conforter ou vous stopper dans votre idée afin de limiter vos risques financiers.
En résumé, le principe de l’application mobile MVP vous offre les avantages suivants :
- des coûts de développements initiaux réduits
- une mise à disposition plus rapide sur les stores mobiles avec une première application déjà installée
- une acquisition rapide de données statistiques pour les versions suivantes
- une obtention plus rapide des avis et des commentaires utilisateurs
- la détection plus rapide d’erreurs de conception
Risques du MVP
Attention, l’usage d’une application mobile MVP peut également présenter des risques.
- Le risque de désinstallation de l’application considérée comme incomplète ou insatisfaisante ( avec très peu de chances de réinstallation)
- Un problème de référencement mobile (App Store Optimisation – ASO) vous permettant d’être mieux référencé et donc plus visible sur les stores Apple et Google
Pour minimiser les dangers, notre conseil est d’identifier soigneusement les fonctionnalités clés de votre application, les “must have”. Puis de marketer différemment votre application auprès d’un panel d’utilisateurs.
- Annoncez les évolutions à venir
- Demandez leur avis et leur commentaire
- Impliquez-les dans votre évolution, ils seront votre meilleure publicité sur vos réseaux.
K comme “KPI”
Les KPI sont les indicateurs qui mesurent la performance de votre application.
Certains paraissent évident tels que le nombre d’installations. Mais ce n’est pas suffisant. Le taux de téléchargement mesure seulement une étape dans le parcours de l’utilisateur.
Il est donc important de coupler les indicateurs de performance afin de mesurer l’engagement de vos utilisateurs, la rétention ou encore la lifetime value de votre application.
En effet, si vous ne fidélisez pas votre utilisateur, il aura beau l’avoir installé sur son smartphone, s’il ne l’utilise jamais, votre performance commerciale ne sera pas très efficace (et vos revenus inexistants).
Temps passé dans votre application
Si le temps passé dans votre application est court, c’est peut-être un signe de problèmes de navigation ou d’ergonomie. Surtout si votre application propose du contenu riche et en grand nombre.
Si la durée de session diminue dans le temps, votre utilisateur n’est peut-être plus attiré par vos contenus. Il est temps de vous renouveler !
Fréquence d’utilisation
La fréquence d’utilisation est également un bon KPI pour mesurer l’engagement de votre utilisateur. Si celui-ci revient de manière répétée dans votre application, il semblerait qu’il soit intéressé et assidu.
Segmentez pour différencier vos utilisateurs occasionnels et réguliers. Observez chacun de leur comportement. Votre utilisateur ouvre-t-il votre application dans la journée ou la soirée ? Sur smartphones ou sur tablettes ? etc.
Fixez un objectif d’utilisation répétée. Et travaillez sur les moyens de multiplier les interactions avec vos utilisateurs.
Vos utilisateurs actifs quotidiens ou mensuels sont vos utilisateurs cibles. Étudiez leur chemin dans votre application et de quelle manière il l’utilise. Ce sont des informations cruciales qui vous aideront à convertir davantage.
Taux d’abandon
Analysez vos taux d’abandon. Notamment en identifiant les écrans qui affichent un taux anormalement élevé.
Si des bugs ou des crashs de l’application ont été reportés, étudiez-les attentivement. Faites appel à votre prestataire pour les corriger.
Achats in-app
Votre ARPU (Average Revenue Per User), en français le revenu moyen par utilisateur, vous indique la valeur financière d’une personne utilisatrice de votre application.
L’achat de votre application ou les bonus payants peuvent, en effet, vous aider à comprendre vos utilisateurs.
Procédez également à une segmentation pour différencier les segments “qui ont ajouté un bonus dans leur panier” à ceux qui “ont acheté au moins deux produits d’une valeur de 10€” par exemple.
Expérience utilisateur
L’expérience de vos utilisateurs dans votre application peut également être très révélatrice de leur satisfaction.
Le fait que votre utilisateur ouvre l’application et l’utilise pendant 5 minutes, ne signifie pas qu’il est enjoué de le faire. Passe-t-il 5 minutes à chercher le contenu qu’il recherche ? Est-il frustré ?
Les notes et les avis vous aideront dans un premier temps à comprendre les anomalies et apprendre des retours que vous récolterez.
Il est nécessaire de regarder également les commentaires des crashs de l’application, les bugs reportés, le temps de chargement de l’application…
Taux d’acquisition
Vos nouveaux utilisateurs ont-ils connu votre application via de la publicité payante, une recherche sur Google, du référencement naturel dans les stores mobiles, du bouche-à-oreille, etc. ?
Plus vous apprendrez de votre audience, plus vous saurez sur quels moyens prioritaires axer vos efforts commerciaux et marketing.
Si une publicité agressive vous permet de convertir vos utilisateurs plus efficacement, employez les moyens nécessaires : publicité sur les réseaux sociaux, campagne Adwords, etc.
L comme “Limites”
Lister les contraintes de votre projet mobile permet de prévoir notamment les impacts sur votre système organisationnel, sur vos logiciels, votre équipe, votre communication, etc.
N’hésitez pas à approfondir chaque point afin de ne pas vous laisser surprendre par des conséquences imprévues.
Techniques
Les limites techniques de votre projet vous permettent de vous questionner sur vos besoins en termes d’administration de données, de trafic, d’exploitation, etc.
- Prévoyez-vous des connexions simultanées sur votre application ? Quel volume ?
- Votre application mobile requiert-elle un espace de gestion back-office pour modifier, ajouter ou supprimer des informations ?
- Cette application aura-t-elle des impacts sur des logiciels existants ?
- Devez-vous prévoir un accès restreint à l’application selon les différents types d’utilisateurs avec des rôles et des permissions différentes ?
- Avez-vous une limitation géographique, par exemple selon la position GPS de vos clients ?
- etc.
Humaines
Votre application mobile apportera des modifications diverses dans votre organisation. Ce qui peut amener à augmenter la charge de travail de vos équipes.
Vous serez alors obligés d’embaucher de nouveaux salariés ou à faire appel à des consultants et à des prestataires externes.
Réfléchissez bien aux autres impacts :
- Faut-il mettre en place des dispositifs ou des équipes pour une assistance auprès de vos utilisateurs ?
- Devez-vous prévoir des sessions de formations spéciales pour vos équipes ?
Réglementaires
Si votre cadre réglementaire vous oblige à respecter des normes, faites une liste des contraintes légales dans votre cahier des charges.
- Possédez-vous les autorisations nécessaires ?
- Respectez-vous les réglementations locales en vigueur ?
- Des conditions existent-elles ?
Elles peuvent relever des contraintes techniques majeures et essentielles à connaitre avant le développement de votre application.
Par exemple : un système de paiement en ligne non-éligible dans certains pays ou avec des conditions d’utilisation spéciales.
Votre application requiert un paiement en ligne ou des achats « in-app » (dits “achats dans l’application mobile”) ? Renseignez-vous sur les contraintes réglementaires de chaque store mobile.
Financières
Une restriction de budget ou une contrainte de paiement… Précisez le tout dans votre cahier des charges ou votre expression de besoins détaillée.
Liées au marché
Une solution existe déjà sur votre marché ? Précisez-le à votre prestataire. Cela peut être également un bon moyen de récolter des bonnes pratiques ou au contraire des pratiques à ne pas appliquer dans votre application mobile.
Ressortez votre valeur ajoutée. Qu’apportez-vous de plus par rapport à vos concurrents ?
Liées à la nature de votre prestation
Avez-vous des contraintes spécifiques liées à votre métier ? Logistique, process qualité.. ?
Les impacts concerneront peut-être votre organisation qui devra être modifiée ou votre communication web qui devra être adaptée.
Organisez un brainstorming avec votre équipe afin d’en ressortir toutes les limites qui pourraient survenir durant votre projet.
Attention de ne pas vous laisser submerger par les nouvelles idées qui vous inciteraient à ajouter de nouvelles fonctionnalités dans l’application. Concentrez-vous sur l’essentiel et sur les besoins de vos utilisateurs.
M comme “Maquettes”
Les maquettes en règle générale accompagnent le cahier des charges fonctionnel. Soit vous les réalisez vous-même, soit votre prestataire vous devise cette prestation.
Les maquettes de votre application mobile sont obligatoires avant tout développement, avant même toute rédaction de spécifications techniques par votre prestataire.
Ce n’est pas nouveau : un dessin vaut mieux que des explications sans fin.
A partir du moment que vos cas d’utilisation sont bien détaillés dans votre cahier des charges, la maquette vient illustrer le tout et montrer ce qui doit être réalisé.
Idéalement, des ateliers de spécifications permettront d’organiser des échanges et de créer les maquettes et les spécifications fonctionnelles associées étape par étape. C’est un processus itératif qui demande un travail conséquent mais indispensable pour la suite du projet.
Mockup de votre application mobile
Le mockup, appelé également Wireframe, est une représentation brute, schématique de votre application mobile.
Ce croquis permet de définir les différentes vues ou écrans de votre application, agrémenté d’explications détaillées.
Avant de vous lancer tête baissée, réfléchissez bien à l’arborescence et au menu de votre application mobile. Le cahier des charges vous apportera normalement une bonne base.
Expliquez chaque élément clairement et de façon très détaillée. En créant vos maquettes, vous devez signaler quelles actions l’utilisateur pourra faire et de quelle manière (en glissant, en appuyant, etc.).
Au fur et à mesure des ateliers de spécifications, améliorez, affinez votre projet et vos mockups.
Prototype de votre application mobile
Un prototype est une représentation fidèle de votre application mobile. Il sera construit grâce à des maquettes haute-fidélité interactives.
Vous pouvez passer d’une vue à l’autre en naviguant dans vos différents écrans dynamiquement. Le prototype permet de se rapprocher au plus près du visuel final de votre application.
Il vous aide à vous rendre compte de son fonctionnement et de son ergonomie.
Ce qui signifie également que le design de votre application devra être choisi avec soin et créé en amont.
Si vous manquez d’inspiration, consultez des applications concurrentes et étudiez bien :
- la typographie,
- les boutons,
- les couleurs
- la mise en page et le placement des différents éléments
- la transition des vues et des écrans
- etc.
La meilleure façon d’obtenir un design propre et de qualité est de faire appel à un graphiste professionnel et compétent. Vous y gagnerez également en temps et en argent.
N comme “Native”
Une application mobile native est une application téléchargeable sur les plateformes mobiles tels que Apple Store, Google Play ou Windows Store et disponible de tous les supports mobiles – smartphones ou tablettes. Elle peut-être payante ou gratuite.
Elle est développée spécifiquement pour ces systèmes d’exploitation (les trois les plus connus sont iOS, Android et Windows OS).
Avantages de l’application mobile native
De nombreux avantages vous convaincront de faire développer votre propre application.
- Le marché évolue constamment. En 2016, les utilisateurs de smartphones se connectaient en moyenne à 5 applications par mois.
- Fonctionnalités natives à disposition : GPS, Appareil photo…
- Les notifications Push
- Une mobilité garantie avec l’utilisation du GPS ou du mode hors-ligne
- Visibilité de l’entreprise accrue
Risques de l’application mobile native
Des désavantages peuvent néanmoins vous freiner dans votre démarche.
- Écran trop petit pour des fonctionnalités plus complexes avec une ergonomie réduite
- Nécessité de mettre à jour régulièrement
- La rétro-compatibilité sur tous les appareils du marché
- Coût du développement doublé car deux applications à développer (Apple et Android)
- La maintenance est double également
- Coût des stores
- Délai de publication plus ou moins long avec un temps de vérification avant publication sur Apple Store
O comme “Objectifs”
Si vous créez cette application mobile, vous tendez alors vers un objectif précis. Il est nécessaire de lister cet ou ces objectif(s) dans votre expression de besoins ou votre cahier des charges.
Votre prestataire (et les autres acteurs intervenants de votre projet mobile) comprendra bien mieux l’intérêt de votre application mobile.
En règle générale, vous avez deux types d’objectifs : qualitatifs et quantitatifs.
Les objectifs qualitatifs s’apparentent plutôt aux problèmes que vous souhaitez résoudre avec votre application mobile.
- Offrir une démonstration de votre produit
- Apporter de nouveaux services mobiles
- Simplifier le parcours de commande de vos clients
- Etc.
Quant aux objectifs quantitatifs, ils sont, comme leur nom l’indique, liés à des buts chiffrés.
- Doubler le nombre d’abonnements
- Réduire les paniers abandonnés
- Augmenter le chiffre d’affaire ou les ventes prévisionnelles
- Augmenter le trafic sur le site internet
- …
P comme “Plateformes mobiles”
Une des étapes les plus importantes lors de la création de votre application mobile native est le choix de(s) plateforme(s) mobile(s) sur lesquelles elle sera téléchargeable.
Pour rappel, une application mobile native est une solution développée spécialement pour des systèmes d’exploitation tels que :
- iOS pour Apple Store
- Android pour Google Play
- Windows OS pour Windows Store
Ces derniers sont les 3 plateformes mobiles les plus connues sur le marché.
Apple Store
Le système d’exploitation iOS est seulement supporté sur les téléphones iPhone et les tablettes iPad. La société Apple Inc. ne délivre pas de licence iOS pour l’exploitation de matériel tiers.
iOS est reconnu pour différentes fonctionnalités mobiles telles que :
- les paiements grâce à Apple Pay
- la reconnaissance faciale pour déverrouiller son téléphone, une fonctionnalité datant de 2017
- la vidéo avec la fonctionnalité “slow motion”(enregistrement de 60 images par seconde)
- la musique avec les meilleures caractéristiques techniques du marché
L’accès à ce store mobile est cher car il faut tout de même débourser 99 € tous les ans pour obtenir votre propre compte développeur.
Étudiez bien votre cible afin d’être certain que cette plateforme correspond à votre audience.
Par exemple, les utilisateurs Apple ne sont pas friands de publicité mais sont prêts à payer pour une application mobile, contrairement aux utilisateurs Android.
De plus, due aux mises à jours régulières proposées par Apple, vous avez une forte probabilité pour que votre application n’ait pas de problème de rétro-compatibilité sur les anciens téléphones iOS.
Google Play
Android est le système d’exploitation leader sur le marché actuellement. Développé par Google, il est présent sur la majeure partie des téléphones et tablettes du marché.
Ce système d’exploitation est très prisé par les développeurs. C’est pourquoi des millions d’applications Android sont inventées chaque jour.
Attention toutefois, dans certains pays, Apple reste leader. Par exemple au Japon ou en Suisse le système d’exploitation iOS représente 50% de part de marché.
Comme nous le disions plus haut, le profil de vos utilisateurs cibles détermineront si cet OS est fait pour votre projet. En France, le nombre d’appareils Android est de 23 millions (VS 8 millions pour iOS).
Néanmoins, le revenu moyen est de 100 – 200 € (VS 500 – 1000 € sur iOS).
D’autant plus que la rétro-compatibilité des applications Android est un réel problème. Seulement 2% des smartphones mobiles utilisent la dernière version de Google.
Les constructeurs prennent des libertés et personnalisent ce système d’exploitation en ajoutant une sur-couche dans votre smartphone ou tablette. Avec le nombre de sorties croissant chaque année, les anciens téléphones sont souvent “délaissés” pour privilégier et mettre à jour les modèles les plus récents.
Windows Store
A l’origine, Microsoft a racheté le système d’exploitation de Nokia, Symbian OS et l’a transformé en 2010 en plateforme Windows Phone.
Aujourd’hui, Windows 10 est le dernier système d’exploitation publié par Microsoft, disponible sur PC et sur supports mobiles – smartphone et tablette.
Ce système d’exploitation comprend une interface utilisateur unique, plus esthétique que ses concurrents. Microsoft a d’ailleurs placé beaucoup d’effort pour cette interface sous forme de tuiles, qui sont là pour aider l’utilisateur et lui fournir des informations en temps réel.
Windows OS ne concerne que 0.4 % du marché actuellement et est supporté par seulement 3 millions de téléphones mobiles.
Il est nécessaire de bien se renseigner sur chaque plateforme, notamment concernant les achats in-app, les achats dans votre application. Cette fonctionnalité n’existe pas dans Windows Store.
Par ailleurs, Microsoft est bien plus exigeant que ses deux concurrents. Les utilisateurs sont poussés à faire la mise à jour de leur téléphone ou tablette sous peine de voir bloquer leur accès au Windows Store.
Q comme “Qualité“
La qualité d’une application mobile passe par plusieurs étapes. Il ne suffit pas qu’elle soit jolie ou ergonomique – bien que ce soit des éléments très importants également – il est primordial qu’elle remplisse aussi d’autres critères.
Expérience Utilisateur (UX)
Connaitre réellement les besoins de vos utilisateurs et y répondre, placera immédiatement votre application mobile au rang d’application de qualité.
L’UX, User Expérience en anglais, vous amène à mettre au centre de votre réflexion votre futur utilisateur : comprendre ses besoins, ses humeurs, son comportement, ses habitudes, etc.
Être à son écoute et le transcrire dans votre application mobile vous apportera de la crédibilité aux yeux de vos mobinautes.
Le choix de votre prestataire mobile
Choisir le bon prestataire n’est pas à prendre à la légère.
A partir du moment que vous vous engagez avec une agence de développement mobile, vous serez en relation tout au long du projet et plus en cas de support et maintenance.
De ce fait, vérifiez bien ses références, son expérience, ses réalisations, ses produits ou encore ses certifications.
Maintenance et évolution de votre application mobile
Maintenir votre application mobile permet de ne pas la laisser “mourir” dans les stores mobiles.
Vous devez proposer constamment des nouveautés à vos utilisateurs. Vous devez corriger les bugs, être à l’écoute des avis et des retours de vos mobinautes.
Les mises à jour doivent être régulières afin de maintenir un lien avec votre utilisateur.
Fonctionnalités à forte valeur ajoutée
Votre utilisateur cible est submergé par des centaines d’applications nouvellement créées par jour. La vôtre doit donc sortir du lot et lui donner envie de revenir l’utiliser.
Il faut lui proposer des fonctionnalités utiles et simples. Vous devez devenir indispensable à son quotidien. Réduire les bugs au maximum ou réagir instantanément.
R comme “Référencement”
Appelé également ASO – App Store Optimization -, le référencement repose sur différents critères pris en compte par les stores mobiles Apple, Google Play et Windows.
Les plateformes montent ou baissent alors la position de votre application mobile dans les résultats de recherche.
Un bon référencement de votre application mobile dépend surtout du soin que vous apportez à vos fiches détaillées sur chaque store mobile.
Comme vous le constatez sur l’image ci-dessus, chaque plateforme mobile porte de l’importance à des critères différents.
Certaines plateformes se rejoignent sur des éléments communs.
- La pertinence du nom de l’application : contient-il des mots-clés importants et puissants ?
- La description de l’application : Google notamment porte beaucoup d’attention sur les mots-clés que vous ajoutez dans la description de votre fiche de présentation.
- La catégorie : convient-elle à la réelle nature de votre application mobile ?
- L’icône et les images de présentation : de belles images, simples, claires, en bref compréhensibles par l’utilisateur
- Les notes et les commentaires : les notes sont-elles bonnes ou mauvaises ? Répondez-vous aux avis ?
- Le nombre d’installations : bien que la durée diffère selon les stores mobiles, ce critère est primordial. Votre nombre d’installation augmente-t-il ou baisse-t-il ?
- Les utilisateurs actifs : votre application est téléchargée mais est-elle vraiment utilisée ?
Selon les plateformes, certains critères sont spécifiques.
- Les mots-clés : pour Apple et Windows, la description ne suffit pas. Ces deux stores vous permettent d’ajouter une liste limitée de mots-clés.
- La fréquence d’utilisation : combien de fois l’utilisateur se connecte-t-il à votre application mobile ?
- Les liens externes et Google+ : il est important pour Google que vous ayez des liens entrants vers votre fiche d’application mobile.
- Le “Package Name” : encore une particularité de Google, qui accorde un nom important au nom technique que vous définissez lors de la création de votre projet dans Google Play.
- Le taux de crash : avez-vous un nombre conséquent de report de crash et bugs ?
- Les modifications récentes : apportez-vous des modifications régulières ? Les mots-clés présents dans l’encart des nouveautés sont également très importants.
S comme “Support”
En toute logique, votre prestataire vous proposera un contrat de support, non inclus dans le devis de développement de votre application mobile. Celui-ci concernera la maintenance applicative corrective et évolutive.
Votre application mobile est en règle générale garantie par votre prestataire contre tous les bugs et dysfonctionnements pendant une période limitée.
Néanmoins, au delà de ce délai et pour tous les cas qui ne relèvent pas de la responsabilité de votre prestataire, vous devez souscrire à un contrat de support.
Un exemple très simple : le serveur sur lequel est hébergée votre application mobile “tombe en panne”. Votre prestataire ne peut pas prévoir ce type d’incident technique. Cela arrive rarement mais c’est un risque possible.
Le temps passé à résoudre ce problème ou par exemple à restaurer des données sauvegardées n’est pas un temps compris dans votre garantie. Pourtant, votre prestataire doit mobiliser des ressources pour le résoudre.
Le contrat de support couvre tous ces aspects. Il est en règle générale forfaitaire et coute entre 15 % et 20 % du prix de l’application mobile par an.
Vérifiez bien que vous n’êtes facturé qu’en cas d’intervention.
T comme “Test”
Une application mobile doit être testée en long, large et en travers afin de réduire au maximum le nombre de bugs.
Cette étape est souvent sous-estimée. Pourtant au vu du nombre de supports mobiles sur le marché, il est impossible de prévoir toutes les difficultés et les particularités de chaque type, chaque modèle et chaque version.
Votre prestataire réalisera ses propres tests et avant toute livraison définitive, vous fournira un accès à un environnement dit de “recette”. Il vous permettra de télécharger et tester une version finale de votre application mobile.
Ces tests suivent un scénario que votre prestataire et vous-même avaient convenu en amont. En effet, ce plan de tests regroupe des conditions et des exigences nécessaires au bon fonctionnement de l’application. Surtout, si elle est liée à des solutions externes.
Les tests peuvent représenter 10 à 20% du temps de réalisation. C’est une étape que vous devez prévoir dans votre planning général.
Ci-dessous un exemple de scénario de tests avec les éléments suivants :
- Fonctionnalité : la fonctionnalité concernée à tester
- Description : quelques mots qui permettent de décrire la fonctionnalité
- Actions : l’ensemble des actions à effectuer
- Résultat attendu : ce que vous devez obtenir, ce qui doit se produire
- Résultat obtenu : “OK” ou “X”. OK signifie que tout est correct et X qu’il faut engager des corrections.
U comme “UX”
UX provient de l’anglophone “User Experience”, en français “Expérience Utilisateur”.
L’UX couvre tous les aspects de l’expérience entre l’utilisateur et votre application mobile, comprenant ainsi l’interface utilisateur, le design, les interactions, etc.
L’interface utilisateur appelée “UI”, User Interface, en anglais, est souvent confondue avec l’UX car elle fait partie intégrante de l’expérience utilisateur.
Néanmoins, il ne s’agit que de la partie visible de votre application mobile. C’est le produit fini. Ce qui fait que votre application mobile est esthétique et agréable à utiliser.
En revanche, l’UX permet de prendre en compte les réelles attentes et les besoins de vos utilisateurs. L’UI ne se contente que d’optimiser l’interface, le design. La forme mais pas le fond.
Il existe une infographie de Magnus Revang proposant des étapes claires et détaillées pour proposer la meilleure expérience à vos utilisateurs.
Celle-ci s’explique très simplement en se concentrant tout d’abord sur le centre de l’image.
Votre objectif est d’obtenir de la valeur (“Value”) grâce à une expérience utilisateur positive (“User Experience”). C’est alors une situation équilibrée où chaque partie y gagne : l’utilisateur (“Customer”) et vous (“Provider”).
Partant de ce principe, l’infographie détaille l’expérience utilisateur en une série de 6 phases composées de 30 facteurs placés stratégiquement.
- Findability = Repérabilité : L’application doit être facile à trouver, notamment grâce au référencement.
- Usefulness = Utilité : Le mobinaute doit aisément trouver les réponses à ses questions. L’application doit être exempte d’erreurs.
- Credibility = Crédibilité : Soyez conforme à l’image de la marque. Vos utilisateurs doivent être rassurés et convaincus.
- Usability = Facilité d’utilisation : L’application doit être facile à prendre en main et intuitive pour qu’on s’y repère facilement
- Desirability = Désirabilité : Donnez envie grâce au graphisme et à l’ergonomie
- Accessability = Accessibilité : Votre application doit être supportée par tous les terminaux et technologies
Afin que votre application mobile remplisse ces 6 caractéristiques, vous devez suivre 4 étapes majeures.
Étape stratégique (“Strategic Phase”)
Recherchez les besoins de vos utilisateurs, déterminez vos objectifs… des étapes essentielles pour définir votre stratégie UX.
Déterminez également le contexte d’utilisation de votre application mobile : quels sont les usages ? Avec qui ? A quel moment de la journée votre application sera-t-elle utilisée ? etc.
Créez les personas de vos mobinautes pour cibler les bons profils. En créant les portraits-robots de vos futurs utilisateurs, vous cernerez leur comportement, leur habitude, leurs humeurs, leurs préoccupations… et adapterez votre communication en fonction.
Conception (“Conceptual Phase”)
La phase conceptuelle vous permet grâce aux informations récoltées ci-dessus, de réaliser les maquettes de votre application mobile.
Sans vous focaliser sur le design, il est essentiel de prendre en compte ce que les utilisateurs vous recommandent en termes d’ergonomie ou de spécificités du contexte d’utilisation.
Phase de développement (“Development Phase”)
Cette troisième étape se concentre sur le design graphique de votre application. Vous avez les maquettes brutes, vous devez enjoliver le tout.
Respectez votre charte graphique. Utilisez des icônes, des boutons simples et efficaces.
Production de votre application mobile (“Production Phase”)
Bien que les tests ne se fassent pas seulement en “fin de parcours”, mais tout au long du processus, en collaboration avec vos utilisateurs cibles, c’est une étape primordiale avant la publication définitive.
Les utilisateurs vont la tester en situation réelle et vous faire des retours de dysfonctionnement à prendre en compte pour vous améliorer.
La publication et la promotion vont de paire pour faire connaitre votre application. Employez tous les moyens : newsletter, landing page (page de vente), site internet, etc.
V comme “Valeur ajoutée”
Développer une application mobile pour simplement posséder une application mobile est totalement contre-productif et inutile.
Votre application doit apporter une réelle valeur à votre utilisateur. Elle doit répondre à son problème. Dans le cas contraire, il ne l’utilisera pas.
Créer votre propre application mobile signifie que vous obtenez une solution sur-mesure adaptée à vos besoins et à votre métier. Vous la ferez évoluer selon vos envies et, bien entendu, selon votre budget.
Voici quelques exemples d’applications mobiles métiers à forte valeur ajoutée :
- Collecter des données sur le terrain grâce à une solution mobile
- Optimiser les tournées de vos commerciaux sur le terrain grâce à une application sur tablette
- Accéder plus facilement à votre base de données client
- Aider votre force de vente avec une application mobile qui regrouperait vos supports marketing : vos tarifs, vos brochures, vos fiches produits détaillées, etc.
- …
W comme “WebApp”
La WebApp ou l’application web en français, est une application hébergée sur un serveur accessible via un navigateur web tel que Chrome, Mozilla Firefox, Internet Explorer, etc.
Contrairement à un logiciel ordinaire, l’application web n’a pas besoin d’être installée sur votre ordinateur. Elle est consultable de n’importe quel ordinateur ou, si elle est adaptée responsive, de tout support mobile – smartphones ou tablettes.
Différence avec un site web responsive
En général, un site internet est optimisé pour les supports mobiles dès sa création (si ce n’est pas votre cas il est grand temps d’y remédier).
Un site web peut être créé grâce à des CMS, des plateformes éditrices de site internet, telles que WordPress, Joomla, Drupal, etc.
Bien que ces CMS soient de plus en plus sophistiqués avec des modules de réservation et du paiement en ligne, vous n’atteindrez jamais le plein potentiel d’une application web.
Avantages d’une WebApp
Développer une WebApp apporte son lot d’avantages.
- Des fonctionnalités complexes et plus lourdes comparées à l’application mobile native. Par exemple, le back-office d’une solution
- Facilité des mises à jour : un seul code compatible avec tous les supports = une seule mise à jour de l’application
- Coût de développement moins onéreux qu’une application mobile native
- Compatibilité avec tous les navigateur et tous les supports mobiles et web
Risques d’une WebApp
Les inconvénients existent cependant. Vous n’y trouverez peut-être pas votre compte concernant votre projet.
- Malgré sa compatibilité sur les supports mobiles, cela peut être très contraignant de manipuler une application web sur un petit écran de smartphone.
- Pas de mode hors-connexion
- Pas d’accès aux fonctionnalités natives de votre téléphone (appareil photo, notifications Push, etc.)
- Fluidité des contenus restreinte
X comme “Xamarin”
Xamarin est un outil que nous utilisons dans nos développements d’application mobile.
Pourquoi nous vous parlons de cet outil ? Tout simplement car il peut vous faire gagner de l’argent sur votre projet d’application mobile. Et ce n’est pas négligeable sur un projet d’une telle envergure.
Sans entrer dans les détails techniques, Xamarin permet d’unifier le code entre les trois systèmes d’exploitation, iOS, Android et Windows. En d’autres termes il utilise le même langage de programmation pour les trois systèmes.
Ainsi, cette solution vous permet d’obtenir des applications mobiles natives dans un temps beaucoup plus court que si vous deviez développer les applications une à une.
Nous avons constaté personnellement que nous gagnions en moyenne 30% sur notre temps de développement.
Qui dit un gain de temps, dit un gain d’argent. En effet, les devis étant basés sur un taux horaire, si les équipes de votre prestataire gagnent du temps de développement, le coût total baisse.
Y comme “Y’a plus qu’à”
Ok. On vous l’accorde. Cette lettre-ci est tirée par les cheveux.
Néanmoins, c’est un des meilleurs conseils que nous pouvons vous donner : lancez-vous !
A force de trop y réfléchir, de continuer à peaufiner votre application dans les détails, il se peut qu’un concurrent utilise votre idée et développe l’application que vous imaginiez. Alors, foncez !
Z comme “Zone”
Définir une zone ou le périmètre de votre projet d’application mobile est indispensable. Il est primordial de cadrer vos besoins et vos objectifs.
Détaillez le contexte ou l’environnement de votre projet, votre entreprise. Définissez votre cible. Déterminez votre maturité digitale. En résumé, délimitez votre projet.
Problème de votre utilisateur
Votre application mobile doit impérativement répondre à un besoin ou à un problème de vos utilisateurs. Et c’est dans cette optique qu’elle doit être imaginée et créée et dans cette direction que votre communication doit être axée.
Il existe différents moyens de récolter des informations sur votre cible et, plus précisément, sur ses besoins.
- Équipes commerciales : Vos équipes commerciales, qui sont au cœur de l’action, peuvent également vous fournir des informations précieuses récoltées directement sur le terrain.
- Questionnaires auprès de vos clients : Interrogez vos clients, sondez-les avec un questionnaire (pas trop long !) et posez-leur des questions ouvertes (quels problèmes rencontrez-vous en ce moment ? Quelle solution serait la plus adaptée ? etc.)
- Interviews par téléphone ou par visioconférence : Le questionnaire écrit c’est un bon début. L’interview de vive voix peut apporter de nouvelles informations que vous n’aurez pas décelé. La frustration, l’impatience, l’enthousiasme se ressentiront plus facilement par téléphone.
- Benchmark des concurrents : Étudiez ce que vos concurrents apportent à leur public. Attention même si vos concurrents proposent un certain service mobile, cela ne veut pas dire que c’est la meilleure solution pour vos utilisateurs ou inversement. Listez bien les forces et les faiblesses de chacun.
- Tests de solutions existantes : Vous avez étudié la concurrence, c’est le moment de s’en servir. En effet, faire essayer une application existante peut vous permettre de comprendre les problèmes rencontrés par vos utilisateurs et leurs besoins précis.
- Département Marketing : Renseignez-vous auprès de votre service Marketing qui aura certainement des informations à vous communiquer sur les problèmes de votre client idéal.
- Formulaires sur votre site web : Dès que vous créez un formulaire de récolte d’e-mails par exemple, incluez des champs pour récupérer des informations plus “personnelles” sur votre utilisateur. Par exemple : sa fonction dans l’entreprise, les problèmes rencontrés, etc.
- Indicateurs clés de performance de votre société : Les données statistiques de votre site web par exemple peuvent déjà vous donner énormément d’informations, notamment sur la démographie, les langues, les navigateurs et les plateformes fréquemment utilisées.
Non seulement vous en saurez plus sur les problèmes de vos utilisateurs mais également sur leur profil.
Profil de la cible ou du public visé
Grâce aux différentes informations récoltées précédemment, créez des personas de votre public, c’est-à-dire des portraits-robots de votre cible.
Le persona d’un utilisateur de type “particulier” comportera les informations suivantes :
- Homme / Femme ?
- Quelle tranche d’âge ?
- La catégorie socio-professionnelle ?
- Le lieu de résidence
- Les habitudes de consommation ? Leur degré d’aisance avec l’informatique ?
- A quel moment vont-ils utiliser votre application ? Dans les transports en commun, à la maison le soir en rentrant du travail , etc. ?
Tandis qu’une cible professionnelle sera définie par :
- Le secteur d’activité ? Le type d’activité ?
- L’emplacement géographique ?
- La taille de l’entreprise ?
- La stratégie de développement ?
- La présence à l’international ?
- Leur maturité digitale ?
Il est important également de différencier l’acheteur de l’utilisateur. Pour un service destiné aux enfants, l’acheteur sera les parents et non l’enfant lui-même.
Pour un produit destiné aux professionnels, cherchez les décisionnaires : par exemple, le commercial sur le terrain utilisera votre application mobile mais l’acheteur sera le directeur des ventes ou le chef de secteur.
Attention également à la saisonnalité de votre produit ou service, si vous êtes dépendant d’événements saisonniers, précisez-le dans votre cahier des charges également.
Contexte technique de votre projet mobile
Vous n’êtes pas un expert du domaine technique, néanmoins il est nécessaire d’apporter des précisions liées à votre projet.
Déterminez par exemple sur quel support vous souhaitez utiliser votre application mobile : PC, smartphones, tablettes, les trois supports.
Souhaitez-vous une application mobile native ou une appli disponible via un navigateur web ? Dans le cas du premier choix, quel système d’exploitation ? Android, iOS, Windows ?
Précisez également dans votre cahier des charges ou votre expression de besoins :
- Avez-vous besoin d’une connexion internet à tout prix ?
- Devez-vous acheter votre nom de domaine ou votre solution d’hébergement ?
- Voulez-vous intégrer une solution de paiement ou d’achats “in-app” ?
- Souhaitez-vous monétiser votre application ?
- etc.
Maturité digitale de votre entreprise
Une nouvelle application mobile qui engendre une transformation numérique de l’entreprise… en bref, des processus vont être bousculés et changés en interne. Il est essentiel d’anticiper au maximum ces changements.
Évaluez donc l’existant en déterminant votre niveau de maturité digitale. Il en existe 3 :
- L’organisation avec les outils mis en place pour faciliter les process
- L’expérience utilisateur avec les contenus ou services fournis aux mobinautes
- Les technologies utilisées par l’entreprise
En notant et détaillant chaque élément, votre entreprise appartiendra à un des 4 types d’entreprise aux niveaux de maturité digitale différents.
- Les “Beginners” (Les “Initiées”)
- Le profil le plus courant chez les entreprises
- Les équipes de direction et de management sont réticentes par rapport au retour sur investissement et à la valeur d’une mutation digitale
- Expérimentations numériques, mais sans vision de cohérence globale par rapport au fonctionnement global de l’entreprise et de son marché
- Immaturité face à la digitalisation
- Les “Fashionistas” (Les “Opportunistes”)
- Nombreuses solutions digitales, mais segmentées, de façon verticale sans penser au process de production et de vente globale
- Pas de plan défini avec une cible bien précise à atteindre
- Organisation globale en silos avec un niveau de coordination transversale faible
- Culture digitale présente mais avec un niveau de diffusion qui n’est pas homogène
- Les “Conservators” (Les “Conservatrices”)
- Vision cible et globale existante mais non mise en place
- Digitalisation de l’entreprise peu développée
- Les grandes fonctions de base du digital maitrisées, mais une gestion en silos réduit son efficacité
- Les “Digirati” (Les “Éduquées”)
- Les plus avancées dans leur digitalisation
- Plan stratégique mis en place avec une vision cible bien définie
- Gouvernance du digital centralisée et transversale à l’entreprise,
- Coordination des ressources et des moyens
- Nombreux projets existants dans le domaine avec une mesure de l’efficacité et la capacité à générer un ROI quantifiable
- Forte culture du digital, un des moteurs de croissance de leurs activités
Vous en savez davantage maintenant grâce à tous ces points. De A à Z, vous êtes parés pour commencer votre projet (ou le continuer sur de bonnes bases).
Si vous vous sentez dépassé par tous ces éléments, nous pouvons vous aider.
AxioCode, experte dans le développement et la maintenance d’applications sur-mesure, peut en effet vous accompagner dans la réalisation de votre projet d’application mobile. Réservez un diagnostic gratuit avec un de nos experts. Cet entretien de 30 minutes va nous permettre de diagnostiquer l’état de votre projet et de déterminer comment le mener à bien.